Canyon enSuisse

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Niveau d’eau assez haut, mais permettant tout de même une descente en sécurité.Attention, le débit a tendance à se gonfler dans la journée !

Un niveau d’eau assez bas et idéal, juste sous le petit pont qui enjambe la rivière au niveau de l’arrivée. Le même débit, au niveau du dernier barrage, visible en 5 minutes…

Evaluation des niveaux d’eau…

CANYON DE PALANGGENBACH

HISTORIQUE :
C’est au retour d’un camp d’exploration spéléo sur le massif des Windgallen tout proche, que je remonte ce cours d’eau dont on aperçoit le haut d’une cascade depuis l’autoroute. Il faut dire que ça fait quelques années que je passe devant… (Olivier)Encore une fois, le débit des cours d’eau de ces vallées principales laisse perplexe…En remontant par un joli sentier, puis le long du pharaonique pierrier, je me rends à l’évidence : voilà un beau futur objectif ! Au cours de l’hiver de la même année (2013), avec Timo et quelques membres du club, nous nous orientons vers cette ouverture. Mais un riverain peu sympathique, s’énerve face à Timo et ne veut voir personne dans ce canyon ! Renseignements pris au village, cet homme, qui n’habite pas directement au bord de la rivière, semble craint de la population locale… Nous rebroussons chemin et nous orientons vers un autre parcours à ouvrir, Taubach,…Le 23 novembre 2014, avec Gérald Drieux et sa sœur Floria, nous décidons de tenter l’expérience Palanggenbach…Nous n’avons rencontré personne…Gérald Drieux, Floria Drieux, Olivier Courtois.

Ce qu’il faut savoir avant de s’engager dans Palanggenbach :
Outre les problèmes de voisinage, la route qui permet d’accéder au départ du parcours est privée. Il faut donc s’acquitter d’un pass, 20 CHF, soit à la boulangerie, soit à la poste, soit chez une habitante dont l’adresse figure sur le panneau au départ de la petite route.Encore une fois, le bassin versant est immense, et le débit moyen est de 500 litres/seconde. Il convient donc d’attendre un net refroidissement des températures pour espérer avoir un débit aux alentours des 200 à 250 litres comme ça l’était pour notre ouverture.L’équipement que nous avons mis en place peut être en partie détruit, il est possible qu’il soit indispensable de poser à nouveau quelques points. Mais dans l’ensemble, les points sont assez hauts et protégés… dans l’ensemble !L’ambiance est impressionnante, mais peu de dangers réels…
FICHE TECHNIQUE :
Dénivelé : 460 m (dont 250 qui correspondent aux marches dans les éboulis)Développement : 1300 m (dont 1000 m d’éboulis)Temps d’approche : 10 min pour le cours d’eau, 45 pour arriver au départ de la course.Temps retour : 3 minNavette : Oui, 4900 mètresMatériel : 3 x 45 mMatériel d’équipement complet.

ÉQUIPEMENT :
Hormis 2 mono-points, départ de main-courante et un petit rappel de 5 mètres, les rappels se font sur 2 points, souvent avec chaine. Le tout sur goujons de 10.

CARACTÈRE :
Ce parcours est assez impressionnant. Il conjugue roche sombre, encaissement prononcé, et gros débit.Du haut de la grande cascade, on percevait avec difficulté le bas de celle-ci, à cause des embruns !Les barrages, même en ruine, m’ont aussi impressionné, ajoutant un côté inquiétant à cette descente. Et c’est bien la première fois que je passe dans l’écluse d’un barrage !Aucune échappatoire dans la partie encaissée.Eviter de sortir au premier chemin, mais continuer par la gorge pour descendre en rappel le dernier barrage.

ENGAGEMENT :
Très prononcé, en raison du débit ! Passé le premier rappel, c’est en bas qu’il vous faudra sortir ! Mais l’équipement posé, s’il reste en place, permet une descente avec un débit de l’ordre de 250 l/s.
ACCÈS :
Quitter l’autoroute en provenance de Lucerne et en direction du Gotthard, au niveau d’Altdorf.  Au milieu de cette petite bourgade, prendre à droite pour traverser sous l’autoroute et rejoindre le village de Seedorf. Au bout de la ligne droite, prendre la petite route dans l’axe (café à droite), et continuer à monter en direction de la carrière. Un peu plus haut au niveau de la patte d’oie, poursuivre la montée par la petite route de gauche et s’arrêter quelques dizaines de mètres plus loin, parking à droite au niveau d’une grange et devant le panneau d’interdiction de circuler. C’est le parking aval.De ce parking, poursuivre avec votre second véhicule par la route interdite sur 5 kilomètres, en délaissant un chemin secondaire sur la gauche. Petit parking à gauche dans une épingle de la route sur la droite. On aperçoit en contre-bas une petite cabane… A pied : Descendre par un chemin sous la cabane. Ce chemin bifurque sur la gauche, et au niveau de la première petite crête, descendre pour rejoindre le torrent.


DESCRIPTIF :
Après une bonne petite marche dans le lit ébouleux de la rivière, nous arrivons au premier petit barrage qu’il faut descendre par une échelle et qui correspond à l’entrée dans le canyon. Lui succède un second barrage que l’on contourne par la droite. Encore 2 petits ressauts avec vasque, et nous voici au départ des rappels. La cascade barre la gorge à la perpendiculaire, et les amarrages se situent sur la face arrière d’un gros bloc rive droite. La gerbe d’en bas peut normalement se contourner par la droite…Les 2 ressauts suivants se désescaladent facilement.Nous arrivons à la seconde verticale, où l’eau semble disparaître comme dans un gouffre béant… On hésite à s’approcher du bord… Les amarrages se trouvent au sol, rive gauche, un peu à l’écart du cours d’eau. Il faut descendre sur une dizaine de mètres avant de trouver un amarrage encore plus sur la droite (en descendant), pouvant dévier la corde de descente, et évitant ainsi le risque pour celui qui équipe de se retrouver sous la cascade sans pouvoir revenir…Le relais suivant se trouve sur la droite (rive gauche) et permet une descente relativement abritée. Si la corde de la descente précédente est attachée au relais, les coéquipiers n’auront plus besoin de la déviation…Une fois quitté les embruns du bas de cette C55, le cours du Palanggen se jette dans une nouvelle verticale. Chercher un amarrage 2 mètres au-dessus du ruisseau, départ d’une main-courante, puis relais très haut perché à 5 mètres de là (rive droite).Une vingtaine de mètres nous sépare de la chute suivante. Haute de 10 mètres, les amarrages se trouvent là encore en rive droite, assez décalés et en hauteur, et permettent d’éviter un beau drossage rive gauche dans la vasque de réception.C’est par 2 désescalades que l’on arrive au dernier rappel de cette partie du canyon, celle-ci étant bien entendu la partie la plus intéressante.C’est à nouveau une longue marche dans le chaos (15 minutes) avant d’arriver à cet édifice très impressionnant où la grille, sorte de crépine, mesure plus de 6 mètres de hauteur pour autant en largeur, et où il est facile de passer entre les barreaux…Pour sortir de cette écluse, petit rappel de 3 mètres sur la rambarde…Un peu de marche et nous voici en haut du dernier obstacle. Un barrage de 25 mètres de hauteur, posé sur une chute un peu moins haute. Première longueur, pas de point, donc descente soit sur un gros IPN, soit sur l’échelle… C’est pas terrible mais bon…En bas des échelles, relais suivant posé en rive droite, pas très loin du vide qui permet une dernière descente de 20 mètres. On quitte l’ambiance « étouffante » de ce barrage par une sente rive gauche au niveau de l’enrochement, pour trouver un bon sentier qui nous emmène en 3 minutes à la voiture.

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