Doserla description

FICHE TECHNIQUE:
Dénivelé : 440 mètresDéveloppement : 2000 mètresAller : Amont : 2 heures / Aval: 40 minutesRetour : Amont : 25 minutes / Aval: 5 minutesCanyon : Amont : 5 heures / Aval : 2h20Cordes : 2 X 55 mètres

ACCÉS:
De Vorderhornbach, petit village de la vallée du Lech, en dessous d’Elmen, remonter la vallée de l’Hornbach en direction d’Hinterhornbach. Rapidement, l’unique tunnel est atteint. Deux cents mètres avant celui-ci se trouve sur la gauche une piste au départ de laquelle il faut stationner (petite chapelle). Poursuivre ensuite à pied et franchir la rivière sur un pont de bois. Enjamber la barr ière « OBF » et continuer la piste principale qui décrit une épingle à cheveux et ne cesse plus de monter en direction de l’amont de la vallée d’Hornbach. Quelques minutes plus tard, elle traverse la rivière du Doser, départ intermédiare de cette course (seconde partie).Amont :Pas de sentier marqué, deux possibilités :
-Du hors piste, mais testé : En rive gauche du torrent du Doser, suivre la piste et fouiner sur la gauche les passages les plus agréable pour la grimpette (longer le canyon). A plusieurs centaines de mètres en altitude, s’approcher des falaises de façon à apercevoir la grande est belle cascade du départ. Ensuite, atteindre son sommet, soit en coupant à flanc de colline, soit en montant plus haut au-dessus des gorges et en redescendant plus tard en direction de celle-ci. Cet itinéraire n’est pas facile, mais reste possible.
Deuxième possibilité:-Au village de Hinterhornbach, juste après l’église, prendre à pied une piste qui traverse rapidement la rivière d’Hornbach. Dédaigner à gauche une voie privée et secondaire pour celle d’en face, assez raide. Elle franchi un ru pour retrouver une bergerie. Bien avant cette cabane, juste après le pont, monter par quelques layons en longeant le petit ruisseau traversé auparavant. Plus loin, retrouver une sente qui s’enfonce dans la vallée de Zulztal et dont les coupes de bois ont quelque peu endommagé sa fréquentation. Quelques temps plus loin, celle-ci monte en lacets et rejoint une maisonnette à hauteur du col. Il suffit ensuite d’enjamber ce col, d’apercevoir et d’aboutir au ruisseau du canyon un peu en amont de la grande cascade, en contrebas des falaises du massif.
RETOUR:En bas de la première partie : rejoindre le véhicule stationné au même endroit que l’amont de la première partie.En bas de la seconde partie : passer la rivière et chercher un sentier mal marqué et boueux qui remonte en 3 minute à la route goudronnée. Prendre ensuite à droite pour retrouver la voiture, s’il y a une navette, située à coté de l’église (amont deuxième possibilité). Sinon, marcher sur la route pour regagner le transport au parking du départ.

OBSERVATIONS:
Ce canyon superbe est une magnifique succession ininterrompue de marmites, de cascades et de très beaux étroits. Un long parcours aquatique avec une marche assez conséquenteClue surnommée « canyon du cerf » car Olivier a descendu toutes les gorges avec des andouillers trouvés en amont.



DESCRIPTION:
Pour des raisons d’horaire, nous n’avons pas effectué descente d’une courte partie supérieure. Après quelques désescalades dans un superbe site, nous arrivons rapidement au début des choses plus sérieuses. Une succession de deux cascatelles donne de l’élan aux eaux qui de par une espèce de portail vont former une magnifique cascade dans un rocher bien sculpté. De très belles photos ! Le canyon s’encaisse très rapidement pour former une suite ininterrompue de chutes et de bassins. La première peut se sauter, mais d’une hauteur considérable et de morphologie particulière, l’appel n’en est pas évident. Un toboggan suit et il est maintenant obligatoire de se jeter dans une vasque suspendue pour atteindre le relais d’une cascade de 12 mètres. La cascade suivante mérite aussi quelques clichés comme tout au long d’ailleurs. En forme de toboggan, elle précède une troisième chute d’eau de 12 mètres. En bas, un superbe goulet domine un bassin assez profond. Puis une désecalade de 3 mètres avec un passage sous les troncs d’arbres débouche au sommet d’une cascatelle de 5 mètres. Nous sortons de la marmite de réception pour enchaîner directement avec la très belle cascade de 28 mètres. Se méfier au départ qui, situé dans une goulotte, peut entraîner la chute. Enfin, de la marche. .. En effet, bien 20 mètres nous séparent de la chute suivante. Le ciel commence à s’obscurcir. Il est déjà trop tard pour pouvoir photographier cette cascade pourtant esthétique, accusant les 40 mètres de hauteur. Une marche plus sérieuse nous sépare des prochaines chutes. Environ 80 mètres où s’intercalent quelques désescalades tout au long du parcours. Une résurgence sourd rive droite et annonce un rocher très glissant. Le second spit du relais est planté à la lueur de la frontale, mais malgré un échappatoire (RG), nous décidons de poursuivre. La nuit est noire. Le passage le plus encaissé est ici. Les parois sont très proches et les étoiles ont du mal à être distinguées. Nous apercvons le bas d’une chute qui devrait faire dans les 4 mètres… C’est pour cette raison que nous n’avons mi qu’un seul amarrage. Mais ce que nous voyons n’est en fait qu’une cuvette suspendue au seuil d’un dernier jet de 12 à 15 mètres (méfiance quant-à l’amarrage). Une fois celui celui-ci dévalé, nous abandonnons derrière nous cette superbe partie étroite pour trouver un long dédale de gros blocs dans lequel il faudra négocier quelques petites désecalades çà et là avant de trouver une passerelle en bois, qui traverse le ruisseau (fin de la première partie).Le pont est immédiatement suivi d’un premier rappel de 12 mètres sur un arbre rive gauche. Le rocher est glissant et il faut être prudent. Une courte marche à travers troncs et blocs amène à un second petit rappel. Nous ommes enhaut d’une très belle cascade de 28 mètres, où il est amusant de descendre sous la gerbe d’eau accumulée à la sortie de la goulotte. La descente arrosée ne constitue qu’un « échauffement » pour la suite. Un saut de quelques mètres dans une vasque suffisamment profonde, aux abords d’une rigole métallique précède la plus grande chute de ce tronçon. Dix mètres au-dessous du relais se trouve une marmite suspendue très profonde qu’il faut traverser qu’il faut traverser pour enchaîner jusqu’au pied de cette cascade qui accuse 48 mètres de hauteur. En bas de celle-ci, il faut effectuer une manœuvre de corde pour un dénivelé de 6 mètres. Deux petits ressauts clôturent cette course en se jetant dans la rivière d’Hornbach. Il suffit maintenant de la traverser pour chercher le départ d’une sente boueuse, légèrement sur la gauche. Elle monte assez raide et rejoint en trois minutes la route un peu plus haut.

ÉQUIPEMENT:
MATÉRIEL UTILISÉ     CASCADESS+Pla+MR                     C 6                                  C52S + CHRelais – 50 2S + CH        C78S + Pl + O                     C82S + CH                        C12AN                               C12S + Pl + MR                   C122S + CH                        C20AN                               C 52S + CH                        C 282S + CH                        C 402S + CH                        C20S + Pl                           C 5                                  C15AN + O                         C 12AN + O                         C 82S + CH                        C 28  2S + CH                        C 48S + AS                         C 6

HISTORIQUE:
Premières descentes:Le 10 octobre 1993 pour la partie amont, et le 11 pour l'aval, descente réalisée par Jean-Philippe Cavalier, Cathy Caullier, Olivier Courtois.

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