FICHE TECHNIQUE :
Dénivelé : 280 mDéveloppement : 800 mCorde : 1 x 75 et  2 x 50 mètres, broches à glace.Aller 2 heures 15Retour : 35 minutesCanyon : 5 heures

ACCÈS :
De Vorderhornbach, prendre la route qui longe les gorges de Hornbach jusqu’au village de Hintetrhornbach. Quelques dizaines de mètres après la mairie, tourner à gauche pour franchir un pont limité à 14 tonnes et se garer un peu plus loin au niveau d’un panneau « interdit à tous véhicules ». Continuer ensuite à pied en se dirigeant vers le fond de la vallée. Dépasser le refuge « Petersberghütte » (1 heure de marche). La piste se transforme en chemin. Au bout de celle-ci , le canyon dévoile en rive gauche ses jolies cascades terminales. Traverser la rivière pour retrouver le départ d’une sente peu marquée. À partir de là, la marche devient de plus en plus difficile. Le sentier monte en lacets et traverse le bois pour regagner l’alpage. Couper à travers champs en restant toujours rive droite de la clue. Attention à l’herbe glissante !Deux choix restent possibles.Pour effectuer la seconde partie : au sommet de la première butte, virer à droite pour atteindre le cours d’eau au niveau de la dantesque cascade de 68 mètres (environ 50 mètres en amont). Le névé n’est pas très loin.Pour les plus téméraires : l’accès à la partie supérieure est beaucoup plus critique. Poursuivre la montée sur la gauche en passant plusieurs petits affluents qui tombent à pic, 100 m plus bas. La suite est… pire. Une traversée au dessus d’une falaise dans les pentes herbeuses et pierreuses, quasiment à la verticale, impose un équipement de sécurité (pitons + corde). Après 50 mètres de vire, rejoindre le fond de la gorge par un éboulis raide d’une vingtaine de mètres, non loin d’une grande cascade. Attention, suivant l’époque et l’évolution des névés qui occupent le lit du canyon, cet accès sera impossible.

OBSERVATIONS :
L’accès est délicat, voir dangereux. Au seuil de la grande cascade, se trouve un dernier échappatoire. Le névé est éprouvant et il est obligatoire d’être muni d’une lampe et de broches à glace pour pouvoir en gravir le mur. La suite est ludique et plus plaisante. Le canyon reste très engagé.

DESCRIPTION :
Il était une fois… Petersberg !L’aventure commence par une belle matinée ensoleillée. Après une longue et pénible marche, les trois petits homme s’agitent dans leurs habits zarbis. Le premier dévale une pénible chute de cinq mètres dans un bel étranglement. Les autres suivent… et c’est la course. Le départ est lancé. À toute allure, ils dégringolent le long de la corde une cascade plus qu’encaissée. Vite, un toboggan. Une désescalade et hop, rope ! Dans la goulotte, ils se laissent choir au gré de la corde. Paf ! Deux spits plantés le relais est placé. Ici, les choses se calment. L’appréhension domine tout autre sentiment. Ils aperçoivent, là-bas, au bas de cette cascade qui leur était apparue longue un court instant, un gros glaçon. Un glaçon de 50 mètres de large, de 25 de haut, et de combien de long ???... Il leur faut même poser un relais au milieu de la chute, tellement elle est immense. Un des petits hommes trouve une suite qui leur semble inespérée…  Ils escaladent d’abord entre le glacier et la paroi, puis à l’aide des fantastiques broches, en gravissent la face Est. Une fois en haut, ils n’en peuvent plus. Ils font même des photos. Quelque cent mètres plus bas, ils déscendent de cet iceberg, pas fâchés de leur ascension. À partir de là, tout n’est que jeu ! De toboggan en toboggan, de marmite en marmite, ils atteignent rapidement une jolie cascade de 11 mètres, en goulotte. La nuit approche et les lutins s’affolent. À vitesse grand V, ils équipent le rocher de lourdes chaînes. À nouveau, ils se laissent glisser dans l’eau froide. Quelques instants plus tard, ils « rappellent » une chouette cascade, avec une belle goulotte. Je n’ai pas le temps d’écrire qu’ils sont déjà partis… Très vite en bas de la chute en toboggan de 30 mètres… Mais ils courent presque ! Et l’autre, là-bas ! Il n’aurait pas déjà installé le rappel ? Et voilà ! Je ne les vois plus… Que se passe-t-il ???... Je vois pourtant bien les étoiles…

ÉQUIPEMENT :
MATÉRIEL UTILISÉ             CASCADE1S + CH                               C 52S + CH                               C 25S + Pla + MR                         C 72S + CH                               C 35            C682S + CH                               C 332S + CH                               C 112S + CH                               C 452S + CH                               C 302S + CH                               C 7

ANECDOTE :
J’aime pas les névés…

HISTORIQUE :
Première descente réalisée le 05.10.93, par Jean-Philippe Cavalier, Cathy Caullier, Olivier Courtois.

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